1. |
Animal
03:13
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J'ai au fond du crâne un animal,
qui s'agite et qui s'emballe,
une bête infernale,
terrée au fond de mon bocal.
C'est un chien errant, c'est un dingo,
un bâtard, un corniaud,
qui vient fourrer son museau,
dans mes vices et mes défauts.
Pas de laisse, pas de muselière
ni alcool, ni somnifère,
rien ne fait taire ce cerbère,
qui me mène une vie d'enfer.
Pas de verrou, pas de barreau
ni tatou, ni numéro,
pour ce mâle pas de véto,
rien n'arrête ce cabot.
Qui pourrait faire taire cet animal ?
Peut-être une femme,
qui caresserait mon âme,
dans le sens du poil.
Attention ce n'est pas un toutou,
qu'on dresse et qu'on amadoue.
Gare à vous c'est un loup,
explosif comme le grisou.
Pas de laisse, pas de muselière
ni alcool, ni somnifère,
rien ne fait taire ce cerbère,
qui me mène une vie d'enfer.
Pas de verrou, pas de barreau
ni tatou, ni numéro,
pour ce mâle pas de veto,
rien n'arrête ce cabot.
J'ai au fond du crâne un animal,
une bête infernale,
qui pisse et cavale,
au fond de mon bocal.
C'est un loup affamé, carnivore,
qui traque et qui mord,
attaque et dévore,
et ne laisse que des remords.
Pas de laisse, pas de muselière
ni alcool, ni somnifère,
rien ne fait taire ce cerbère,
qui me mène une vie d'enfer.
Pas de verrou, pas de barreau
ni tatou, ni numéro,
pour ce mâle pas de veto,
rien n'arrête ce cabot.
Pas de laisse, pas de muselière
ni alcool, ni somnifère,
rien ne fait taire ce cerbère,
qui me mène une vie d'enfer.
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2. |
Chacun dans son maquis
03:10
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Pour toi je donnerai tout
Pour toi je serai sage
Me voilà à genoux
Prêt à tourner la page
De l'enfance derrière nous
L'avenir j'l'envisage
Accroché à ton cou
Mais tu n'es qu'un mirage
Fuis-moi j'te suis, suis moi j'te fuis
Chacun dans son maquis
On préfère passer pour des sourds
Chacun pour son parti
Parfois j'avoue j'suis saoul
de voir tant de visages
Car j'te revois partout
Tu hantes mon paysage
On s'emballe tout à coup
Mais au mauvais présage
Tu pars sans savoir où
Laissant derrière l'orage
Fuis-moi j'te suis, suis moi j'te fuis
chacun dans son maquis
On préfère passer pour des sourds
dos à dos dans son lit
Fuis-moi j'te suis, suis moi j'te fuis
chacun dans son maquis
On préfère passer pour des sourds
Quand retentissent les cris
T'es partie tout à coup
Pour d'autres pâturages
J'en reste sur mes genoux
Mon coeur est ton otage
Ils me manquent tes mots doux
Et tes enfantillages
Tu lui feras sûrement l'coup
Et j'lui souhaite bon courage
Fuis-moi j'te suis, suis moi j'te fuis
chacun dans son maquis
On renonce trop vite à l'amour
Quand y'a plus la magie
Fuis-moi j'te suis, suis moi j'te fuis
chacun dans son maquis
On renonce trop vite à l'amour
quand il est un fusil
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3. |
Gourmand
02:48
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J'ai toujours soif, j'ai toujours faim
De trucs et d'autres, un peu coquins
Je me lasse pas, j'en ai pas marre
D'en emmener sous le baldaquin
Mon instinct m'indique le chemin
Vers la suivante, mon prochain train
Quelques wagons de mon histoire
Roulant sans cesse vers mon destin
Gourmand, je suis gourmand
Je veux tout manger, tout dévorer
Gourmand, je suis gourmand
C'est pas peu dire, j'aime abuser
Gourmand, je suis gourmand
Je veux tout manger, tout dévorer
Gourmand, je suis gourmand
Même si j'essaie de maîtriser
Mon petit cœur tout enflammé
La douce chaleur de ces dames
Rappelle de suite à ce dernier
Que son chemin est tout tracé
Et que c'est bon de s'réchauffer
De maintenir la vie en flamme
Et de finir sur l'oreiller
Gourmand, je suis gourmand
Je veux tout manger, tout dévorer
Gourmand, je suis gourmand
C'est pas peu dire, j'aime abuser
Gourmand, je suis gourmand
Je veux tout manger, tout dévorer
Gourmand, je suis gourmand
Étant donné que c'est inné
C'est pas d'ma faute si je leur plais
Que peut on faire contre nature ?
J'ai décidé de l'assumer !
Gourmand, je suis gourmand
Je veux tout manger, tout dévorer
Gourmand, je suis gourmand
C'est pas peu dire, j'aime abuser
Gourmand, je suis gourmand
Je veux tout manger, tout dévorer
Gourmand, je suis gourmand
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4. |
J'ai ouï dire
02:54
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J'ai failli me noyer sous tes froufrous,
devenu foufou, à genou offrir mon cœur sur le pavé.
J'ai failli me noyer sous tes froufrous,
devenu foufou, à genou offrir mon cœur et puis pleurer.
J'ai pleuré ton nom jusqu'à me vider de mes larmes
et le vin m'a bien aidé.
J'ai vomi ton nom sur tous les pavés et le vin,
et le vin...
J'ai ouï dire que l'amour un peu déplacé
finissait toujours par déranger.
J'ai ouï dire que les beaux jours passés sont passés aux affaires classées.
J'ai voulu m'envoler avec toi dans mes bras
loin des bruits des regards, des qu'en dira-t-on.
J'ai voulu m'envoler avec toi dans mes bras,
loin des bruits des regards, qui sont ma prison,
J'ai cru ingénu pouvoir tenir bon, suspendu à tes lèvres, j'ai attendu.
J'ai cru ingénu pouvoir tenir bon mais en vain,
mais en vain...
J'ai ouï dire que l'amour un peu déplacé
finissait toujours par déranger.
J'ai ouï dire que les beaux jours passés sont passés aux affaires classées.
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5. |
J'voudrais du temps
03:09
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J'voudrais du temps pour faire l'amour
j'voudrais du temps pour vivre la nuit
j'voudrais que tu m'aimes jusqu'au petit jour
et qu'on se sépare sans ennui
J'avoue je vis sans vous mais je vous garde à vue
et dans ce vis-à-vis des fois je vous vois nue
danser toute la nuit jusqu'à me rendre fou
danser sur mes envies je suis au garde à vous
J'voudrais du temps pour faire l'amour
j'voudrais du temps pour vivre la nuit
j'voudrais que tu m'aimes jusqu'au petit jour
et qu'on se sépare sans ennui
J'voudrais du temps pour faire l'amour
j'voudrais du temps pour vivre la nuit
j'voudrais que tu m'aimes jusqu'au petit jour
et qu'on se sépare sans ennui
J'avoue le temps nous tue mais toi tu es si belle
jaloux je ne suis plus, fais comme ces hirondelles
tu reviens chaque printemps danser avec mon cœur
faisons comme le temps oublions nos erreurs
J'voudrais du temps pour faire l'amour
j'voudrais du temps pour vivre la nuit
j'voudrais que tu m'aimes jusqu'au petit jour
et qu'on se sépare sans ennui
J'avoue la nuit nous donne ce que le jour nous prend
que la lune pardonne nos petit jeux d'amants
que les légers frissons des amoureux d'un soir
viennent alléger le poids de nos vies dérisoires
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6. |
Ma belle héritière
02:56
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Je voulais être poète,
on en reparlera.
Partir à la conquête,
d'une fille comme toi.
Une fille qui tient tête,
à son milieu quelque fois.
Où sa fortune est faite,
du moins c'est ce que l'on croit.
Oh... ma bourgeoise,
ma belle héritière
d'un passé de bohème.
Tu savais que ma veste,
je n'la retournerais pas.
Tu passas par la fenêtre,
je t'attendais en bas.
Au milieu des pâquerettes,
ton avenir à toi.
Ça aurait plu à tes ancêtres,
et ça me plaît à moi.
Oh... ma bourgeoise,
ma belle héritière,
d'un passé de bohème.
J'ai du manouche et de la braise,
qui me brûlent les doigts.
À l'Académie Française
on ne me connaît pas.
Mais pour te mettre à l'aise
je ferais n'importe quoi.
Même le cul entre deux chaises,
je m'assieds auprès de toi.
Oh... ma bourgeoise,
ma belle héritière,
d'un passé de bohème.
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7. |
Le diable e(s)t ma femme
03:47
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Le diable est venu prendre ma femme il y a six jours,
la garce le méritait bien.
C'est une fille qui ne sait pas ce qu'est l'amour,
elle m'a causé tant de chagrin.
Il l'a pris par dessus ses épaules de velours,
pour un petit bout de chemin.
Pour un voyage, pour un aller sans retour,
les enfers lui iront si bien
REFRAIN
Ma femme a pleuré toutes les larmes de son corps,
combien de feux se sont éteints.
Sa mauvaise foi a eu raison de la mort,
de Lucifer et puis des siens.
A coup de fourche ils essayèrent de la faire taire,
tellement d'effort pour rien.
Ils la jetèrent enfin en pâture aux cerbères,
imaginez les pauvres chiens.
REFRAIN
Le diable est venu rendre ma femme après six jours,
pas un de plus, pas un de moins.
« Si on la garde en bas la garce nous rendra sourds,
on n'en peut plus garde la bien »
« Je t'en supplie Satan prends-moi donc en retour,
emmène moi auprès des tiens.
Je préfère renoncer six fois aux feux de l'amour,
car je préfère de loin les tiens. »
REFRAIN
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8. |
Le vague à l'âme
03:34
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Oh comme le ciel est bleu aujourd'hui,
le temps d'une ballade sans parapluie.
Flânons loin des rues,
ta main dans ma main.
Tu trembles mais qu'as tu mon amie,
les jours comme cela n'ont pas de prix.
Profitons-en,
allons-nous-en.
Loin du tumulte de la ville,
des taxis garés en double file.
Du vague à l'âme,
du macadam.
L'automne, septembre est encore loin
les jours d'été semblent sans fin.
Comme une trêve
un attrape rêve.
Les fleurs dansent sous la brise,
l'air chaud caresse les cerises,
suspendues aux branches,
elles se balancent.
Assis les yeux dans l'infini
doucement on s'enfuit,
loin du vague à l'âme,
du macadam.
A mon grand dam, tous ces dédales de rues et de drames,
Tous ces trottoirs, tous ces comptoirs
Toutes ces folles soirées et ces femmes
Ont fait de moi un naufragé du temps
Au creux de la vague quand je redescend
Je perd tout engouement, la ville a révélé son vilain visage
C'est speed à tous les âges, et quand bien même son rythme est grisant
Tu finiras blasé, lassé, pressé de foutre le camp
Au vert, j'envisage de laisser voguer mes pensées
Cette pelouse est une plage pour un rêveur de ma qualité.
Je pose mes lèvres rosies
sur ta bouche endormie,
les yeux mi-clos
sans un mot.
Au loin le soleil bascule,
le ciel rose du crépuscule.
Tout s'endort
sans un effort.
Loin du tumulte de la ville
des taxis garés en double file
du vague à l'âme
du macadam.
Oh comme le ciel est bleu aujourd'hui,
le temps d'une ballade sans parapluie.
Flânons loin des rues,
ta main dans ma main.
Tu trembles mais qu'as tu mon amie,
les jours comme cela n'ont pas de prix.
Profitons-en,
allons-nous-en.
Loin du tumulte de la ville,
des taxis garés en double file.
Du vague à l'âme,
du macadam.
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9. |
Madeleine
03:04
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La vie c'est parfois des bosses
Des choses qui nous font changer
Toi tu es faite d'une écorce
Qu'aucune lame ne peut tailler
Si d'aventure on t'approche
Il ne faut pas rester trop près
Je n'veux pas louper le coche
Je veux seulement te chanter
Madeleine, Madeleine,
Tu sais bien que dans le fond
T'es mienne, t'es mienne
Je veux être tous ces garçons
Qui autour de toi traînent
Toi pâture jetée aux lions
Je t'aime, je t'aime
Mais t'es froide comme un glaçon
Y aurait-il anguille sous roche ?
Quand je te vois toute apprêtée
Tes yeux se posent sur ma brioche
Et aussitôt j'me sens gêné
T'es aussi belle que j'suis moche
Tu sais te faire détester
Je n'aime pas trop les reproches, mais...
je serais prêt à encaisser
Madeleine, Madeleine,
Tu sais bien que dans le fond
T'es mienne, t'es mienne
Je veux être tous ces garçons
Qui autour de toi traînent
Toi pâture jetée aux lions
Je t'aime, je t'aime
Ne me prends pas pour un con
Je suis venu sonner à ta porte
Un beau jour, peut-être une nuit
Tenter ma chance, qu'importe
elle est bien trop courte la vie
J'ai attendu que tu sortes
quand soudain retentirent des cris
J't'ai aperçu sans culotte
Avec une fille dans ton lit !
Madeleine, Madeleine,
J't'imaginais pas au fond
Reine au bras d'une reine
Tu ne veux pas de ces garçons
Qui autour de toi traînent
Tu te fous des qu'en-dira-t-on
Et même si j'ai de la peine
Je dois me faire une raison
Madeleine, Madeleine,
J't'imaginais pas au fond
Reine au bras d'une reine
Tu ne veux pas de ces garçons
Qui autour de toi traînent
Tu te fous des quand-dira-t-on
Le coeur débordant de peine
Je dis merde à Cupidon
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10. |
Mal de chat
03:55
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C'est comme si c'était hier.
Je suis né chat de gouttière.
Tu m'as trouvé et tu m'as pris.
Tu m'as dit toi c'est pour la vie !
Toutes les nuits sur mon oreiller,
tous les matins un bol de lait,
en échange de quelques ronrons,
t'étais mon petit chaton
T'as eu six ans et moi quarante,
et on s'aimait d'un amour tendre,
tu collectionnais les poupées,
tu restais là à ronronner.
Vingt ans maintenant t'es la plus belle,
toi tu perds ton poil à la pelle.
un petit minet a débarqué,
prenant ma place sur l'oreiller.
Oh... je t'en prie ! Ne me quitte pas
Je t'en supplie reste là
J'ai comme on dit, un mal de chat,
à vivre sans toi.
Je me sens de sale humeur,
triste et lassé, je pleure.
Tu miaules sans cesse,
tu brailles et ça m'agresse.
Les jours sont sans saveur,
les draps n'ont plus ton odeur
Tu minaudes, et tu traînes,
et les souris reviennent
Tu sais ton mec, c'est un goujat
Il est moins égoïste que toi.
Un pauvre con, un toutou.
Attention à ce que tu dis minou.
Moi je n'suis pas de cette espèce
qui tombe pour une paire de fesses.
Tu n'as plus ce qu'il faut là où il faut.
Vieux matou châtré ! Travelo!
Oh... je t'en prie matou tais-toi!
je t'en supplie reste là
j'ai comme dit un mal de chat,
à vivre sans toi.
Je t'en supplie ! Matou tais-toi! (sans toi je suis sans toit)
Oh, je t'en prie, lâche mes bas !
Je ne veux plus d'un mâle comme toi !
Je m'en vais loin de toi!
|
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11. |
Au-delà de la ville
02:31
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Que le temps passe vite,
passé auprès de toi.
J’ai hâte de la suite,
tu as envie de quoi ?
Veux-tu que je t’invite,
ou qu’on aille chez toi ?
Dis-moi où tu existes,
où on s'emmènera,
au-delà...
Au-delà de cette ville,
où ceux qui vivent sous les toits,
ont des fins de mois difficiles,
à chaque fin de mois.
Et voilà je suis ivre
Je ne tiens pas l’amour
Mais je sens qu’il délivre,
en moi tant bravoure,
au delà...
Au-delà de cette ville,
où ceux qui vivent sous les toits,
ont des fins de mois difficiles,
à chaque fin de mois.
Et voilà mon exil,
notre idylle sous les toits,
c’est immense, c'est fragile.
c’est en nous que je crois,
au delà...
Au-delà de cette ville,
où ceux qui vivent sous les toits,
ont des fins de mois difficiles,
à chaque fin de mois.
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12. |
Marianne
02:59
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|||
Paul d'Amour
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13. |
Ça gronde
03:40
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La pluie qui commence à tomber
Joue du piano sur les pavés
En plein été, un air d'automne
Tombe du ciel et on s'étonne
La fleuriste rentre à toute vitesse
Ses orchidées, précieuses princesses
Les cyclistes accélèrent le temps
en espérant voir le printemps
Ça gronde, il pleut, je pense
À toi, ma blonde, Adieu
Sous des préaux fort malfamés
Servant de magasins de quartier
Les effrayés se réfugient
Pour fuir le tonnerre et la pluie
Les habits blancs des imprudents
Sous la pluie deviennent transparents
Les chemisiers des demoiselles
Laissent apercevoir leurs dentelles
Ça gronde, il pleut, je pense
À toi, ma blonde, Adieu
Sous des cheveux ruisselants,
Le visage d'une enfant
Un sourire posé sur ses lèvres,
Un adieu au mauvais temps
Ça gronde, il pleut, je pense
À toi, ma blonde, Adieu
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Les Garçons Trottoirs Strasbourg, France
Le Boys Band moderne.
Ici on joue avec les mots, on brise les frontières et on ne s'ennuie jamais. On est quatre musiciens
(guitare, basse, batterie, rhodes), on chante et on rappe tous en français dans des styles allant de la chanson au hip-hop en passant par le reggae ou encore le rock.
Viens te marrer, attends-toi à tout et même un peu à n'importe quoi...
... more
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